Portrait : découvrez LE DevOps que les startups rêvent d’embaucher !
#Candidat
Puisque dans le monde du numérique et de la technologie, (et à notre époque en général), tout va très vite, les métiers s’adaptent eux aussi aux évolutions de leur contexte. En 8 ans, le portrait-robot du devOps s’est inévitablement développé.
Un peu d’histoire 🏰
Apparu en 2009, le terme Devops se fait de plus en plus entendre et se concrétise peu à peu en un véritable besoin. Issus des principes Lean et Agile, la collaboration entre développeurs et opérationnels s’est organisée afin de pouvoir améliorer le logiciel en continu, et ce dans le but de saisir plus rapidement les opportunités du marché et de fluidifier la prise en considération des retours utilisateurs. C’est précisément dès 2012 que l’on commence à trouver les premières vraies expériences de DevOps, c’est-à-dire des challenges au sein d’organisations réarticulées autour de ce type de fonctionnement émergent.
Pour le plaisir de tous, on note une poussée des technologies open-source sur le sujet, en voici quelques exemples :
- 2009 : Chef, Go, MongoDB, Redis…
- 2010 : Elasticsearch, Openstack, Couchbase, Vagrant…
- 2011 : Saltstack, GoogleCloud…
- 2012 : Ansible…
- 2013 : Docker…
- 2014 : Kubernetes, Terraform …
Les dernières technos datent de 2015 et 2016 mais il est encore trop tôt pour savoir si elles perceront ou non.
Le recrutement de DevOps est désormais synonyme de bonne santé et de réussite pour une startup, car l’embauche d’un Devops devient nécessaire lorsqu’il faut scaler l’infra avec l’augmentation du flux de client tout en restant le plus agile possible par rapport à un projet innovant et évolutif.
Alors comment devenir aujourd’hui en 2017 cette nouvelle recrue rêvée par les entreprises à forte croissante ?
Indice : La réponses repose sur 3 piliers majeurs : l’expérience, vos compétences sur la stack et surtout… votre état d’esprit.
#1. VALORISEZ VOS EXPERIENCES 🎈
L’un des avantages de ces métiers tout neufs, est qu’il est impossible d’avoir 10 ans d’expérience dans ce domaine. C’est donc sur d’autres critères qu’il faut s’appuyer et se mettre en avant :
Ayez à votre arc des expériences en startup : c’est à ces environnements que le rôle de DevOps se prête le mieux. Ces organisations sont innovantes avec des stack modernes en perpétuelle évolution. Si vous vous êtes forgés surtout dans de grands groupes, présentez les projets sur lesquels vous avez travaillés en mettant en avant ceux qui étaient agiles et évolutifs.
Montrez votre capacité à prendre le lead… même si ce n’est pas un poste de lead. Un DevOps intervient au carrefour de deux métiers et se doit donc d’être proactif, force de proposition et lieu de consensus.
Exposez vos projets perso : vous n’êtes pas passif, votre métier vous passionne et ça doit se voir !
Enfin, citez les problématiques que vous avez dû résoudre (avoir travaillé sur une grosse infra, optimisé les montées en charge, automatisé la mise en prod, …), et non les process que vous avez réalisés.
L’expérience, en plus de vous aider à décrocher le premier entretien, vous donnera confiance, poids et crédibilité lors des négociations.
#2. VOTRE VITRINE : LA STACK !
C’est la première chose que les recruteurs regardent sur votre CV ! De la conception d’infra à l’automatisation en passant par l’industrialisation d’une application web, les missions sont nombreuses ! Finalement, on ne recherche pas un expert sur une techno mais quelqu’un de compétent sur l’ensemble.
Ayez au moins une compétence par domaine, en voici quelques exemples :
Cloud : Du public avec surtout AWS et Google Cloud (moins répandu que Bluemix, Azure, Rackspace, etc.) ou alors du privé construis soi-même comme Openstack
Microservices : Docker, Kubernetes, EC2 (de AWS), …
Scripting : Go, Python, shell en priorité, sinon Ruby, php, Node, etc.
Déploiement automatique : Saltstack, Ansible, puppet, Chef
Intégration continue : Jenkins, Bamboo
Bases de données : MongoDB, Redis, couchbase, PostgreSQL, MariaDB, …
Divers : Consul pour la gestion des conteneurs, Vagrant pour l’environnement, Terraform pour le pilotage des providers, ELK (Elasticsearch, logstash et kibana) pour la gestion des Log, …
Si la majorité des entreprises savent qu’il est rare de trouver un candidat avec la stack parfaite (la leur), vos connaissances des variantes de leur stack les rassureront sur votre capacité à être opérationnel rapidement.
Il est donc important de travailler régulièrement votre culture technique. Plus grande elle sera, plus il vous sera aisé de rassurer et convaincre le CTO afin de rejoindre le projet.
#3. LA PLUS IMPORTANTE : L’ETAT D’ESPRIT
On parle souvent de philosophie DevOps car cette nouvelle approche de travail (ayant permis la réconciliation des sysadmin avec les développeurs) est avant tout une méthode, une vision et donc une philosophie.
L’état d’esprit est peut-être l’élément le plus important lors du recrutement d’un DevOps puisqu’en général, le premier recrutement d’un DevOps survient lorsque le CTO qui s’occupait de l’infra arrive à ses limites. Il a donc besoin de déléguer cette partie à une personne dédiée qui saura prendre les bonnes décisions et lui faciliter la vie.
Alors devOps, qu’est-ce qui va donc faire la différence pour un CTO ? Comment devriez-vous vous présenter ? La réponse en 4 points :
Soyez curieux et ayez une grosse culture technique : c’est fondamental, c’est un métier jeune et en pleine évolution, ne restez pas sur vos acquis ! Montrez que vous êtes capable de vous adapter vite aux évolutions et que vous avez toujours une longueur d’avance !
Soyez entrepreneur : ils recherchent quelqu’un qui sache prendre les décisions pour améliorer une infra en constante croissance. Vous êtes là pour apporter quelque chose dans un milieu qui évolue très vite ! Si vous trouvez une nouvelle façon de procéder, proposez-le ! Montrez que vous êtes réellement concerné et engagé.
Sachez vulgariser et expliquer vos choix : si on veut réconcilier Dev et Ops, il faut savoir se faire comprendre. Si on voit que vous êtes capable de communiquer avec tout le monde et justifier vos choix de manière simple et concise, ça inspire confiance et c’est la preuve que vous avez vous-même bien compris votre choix.
Simplement, soyez sympathique, chaleureux et souriant : le principal critère de recrutement reste “Ai-je envie de travailler avec cette personne ?”, donc mettez-vous à sa place et les chances de votre côté 😉